
Comme d’habitude je vais être transparente avec vous. Je ne vous cache pas que les premiers jours ont été difficiles. Nous avons dû nous rendre en ville le lendemain des attentats, nous avions des clients et même si les choses n’étaient pas faciles à gérer, nous devions faire notre travail. Quasiment tous les magasins et restaurants étaient fermés, les gens s’épiaient, parlaient tout bas, l’ambiance était pesante, mais comment aurait elle pu être différente alors qu’à ce moment là, on parlait de plus de 350 morts et de 500 blessés.